Atteindre l'objectif ambitieux du Kenya pour 2028 en matière d'énergie domestique propre, en particulier pour la cuisine, nécessite les efforts concertés de partenariats innovants. Et c'est ce qui vient d'être promis lors d'un atelier de deux jours organisé par l'OMS et tenu récemment à Nairobi les 2 et 15 novembre 16.
Au cours des tables rondes, et que l'on voit ici sur la photo présentée, Mary Mbula Mwangangi, de la Fondation Equity Group, a résumé succinctement les principaux défis qui freinent les progrès vers l'adoption d'une énergie domestique propre lorsqu'elle a déclaré : « Aujourd’hui, des recherches ont montré qu’il existe plusieurs défis qui limitent l’accès à l’énergie propre, les trois principaux étant les contraintes financières, la médiocrité des réseaux de distribution et le manque de sensibilisation à ces technologies. »
Ce sont ces questions cruciales sur lesquelles la réunion s'est concentrée, en examinant comment des approches innovantes et de nouveaux partenariats peuvent contribuer à accélérer les progrès vers l'accès de l'ensemble de la population du Kenya à des combustibles et technologies de cuisson propres, sûrs et efficaces.
Un large partenariat pour un accès universel à une cuisine propre
Les participants à l'atelier reflétaient un très large éventail d'intérêts et d'expertise, réunissant les pratiques de santé communautaire, les groupes de femmes et les politiques habilitantes. Parmi les partenaires présents figuraient QUI, Bureau de la Première Dame, Fondation Maman qui fait du bien, CLEAN-Air (Afrique), Ministères de la Santé et de l'Énergie, Safaricom, fondations bancaires (Equity, KCB), GIZ, Clean Cooking Association of Kenya, entre autres.
Le travail en partenariat qui rassemble ces acteurs peut offrir de nouvelles opportunités importantes. Parmi les initiatives les plus prometteuses présentées et discutées lors de l'atelier figuraient celles de l'OMS Boîte à outils de solutions énergétiques domestiques propres (CHEST), le programme de formation du ministère de la Santé pour les promoteurs de santé communautaire (CHP), les groupes bancaires de table (offrant des prêts, dont les membres doivent être formés à une version courte du module CHP), taux de TVA zéro sur le GPL adopté plus tôt en 2023. , l'expansion des systèmes de compteurs intelligents de GPL par répartition, les prêts bancaires pour une cuisine propre (par exemple, Equity's EcoMoto facilité de prêt), et la mise en œuvre d'essais, de normes et d'étiquetage sur les fourneaux améliorés à combustible solide.
Une vision réaliste des défis à venir
Malgré l'optimisme ressenti quant aux résultats possibles de ces nouvelles initiatives et alliances, la réunion s'est montrée réaliste quant aux défis qui restent à relever. L’une des préoccupations les plus urgentes exprimées était que les cogénérations, après avoir sensibilisé les ménages et contribué à renforcer la volonté de passer à des carburants plus propres, seraient confrontées à des questions difficiles sur les options disponibles et abordables.
Ces questions sont en effet problématiques, car malgré les progrès réels réalisés ces dernières années, pour de nombreux foyers les plus pauvres, les combustibles et les cuisinières propres semblent encore au-dessus de leurs moyens.
Les progrès au cours des prochaines années seront essentiels. Cela nous montrera dans quelle mesure la sensibilisation, les politiques fiscales, les facilités et options de prêt (par exemple les services bancaires à table, les offres des banques, etc.) et les innovations technologiques discutées peuvent faire une réelle différence pour parvenir à un accès universel à une énergie domestique propre. au Kenya.
Les cogénérations sont particulièrement bien placées pour conseiller les ménages sur les options financières et autres qui peuvent faciliter la transition vers une énergie propre. Mais pour tirer le meilleur parti de ces opportunités, les CHP auront besoin de ressources supplémentaires. formation et soutien sur ce qui est disponible (c'est-à-dire les politiques en évolution, les services et technologies financiers, etc.) et sur la meilleure façon de les communiquer aux ménages et aux communautés.
L'une des idées passionnantes discutées lors de l'atelier était de rattacher les CHP aux groupes de banque de table (TBG) pendant la formation de ces derniers, et par la suite. Cela permettrait aux CHP et aux TBG de se familiariser avec les rôles et activités de chacun, et également d'assurer la complémentarité dans leurs conseils aux ménages.
Un appel à l’action et les prochaines étapes
Les principaux résultats de l'atelier des parties prenantes de l'OMS comprennent un mécanisme de coordination multisectoriel, un « appel à l'action » [un lien sera publié dès qu'il sera disponible] et un atelier de suivi dans environ 12 mois pour faire le point. de progrès.