Montréal se joint à la campagne BreatheLife - BreatheLife2030
Mises à jour réseau / Montréal, Canada / 2019-09-06

MONTRÉAL REJOINT LA CAMPAGNE BREATHELIFE :

Montréal, la première ville canadienne ayant adopté une loi contre la pollution de l’air il y a presque un siècle et demi, rejoint la campagne BreatheLife.

Montréal, Canada
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La campagne BreatheLife se réjouit d’accueillir Montréal, une ville de XNUMX million d’habitants qui figure régulièrement en bonne place dans les classements des villes les plus agréables à vivre. Montréal est particulièrement connue pour ses étés indiens, ses hivers glacials et son réseau souterrain.

Montréal est également souvent dans les premières places des classements mondiaux des zones urbaines pour la qualité de son air, avec des niveaux annuels de particules fines (PM2.5) en-dessous des seuils fixés par l’OMS depuis 2014.

Ce n’est pas dû au hasard. La qualité de l’air a toujours été une préoccupation de Montréal.

Déjà en 1872, alors que la combustion du charbon était reine et que la fumée noire enveloppait la ville, Montréal a adopté un règlement afin de réduire la pollution atmosphérique, devenant ainsi la première ville canadienne à légiférer.

Depuis, la fumée noire a disparu et le charbon a cédé le pas à l'hydroélectricité.

« Mais la partie est loin d’être gagnée et les enjeux sont aujourd’hui plus complexes que jamais. C’est pourquoi mon équipe est fermement engagée dans la lutte contre les gaz à effet de serre, un combat que nous mènerons sur plusieurs fronts », pour Valérie Plante, la mairesse de Montréal.

C’est en raison de cette complexité que la ville a adopté une approche globale du développement urbain.

« En ce qui concerne le transport, nous ne luttons pas directement contre la pollution de l’air, mais nos principes en matière de planification ont pour but de réduire la durée des trajets, la dépendance à la voiture et l’empreinte carbone du transport au sein du tissu urbain », explique Valérie Plante.

Ces principes visent à développer et à transformer des secteurs de la ville de sorte qu’ils constituent des espaces de vie complets, où il n’est pas nécessaire de prendre régulièrement la voiture.

Une part importante des routes publiques est réservée aux cyclistes, aux piétons et aux transports publics : pistes cyclables, stations de vélos en libre-service, trottoirs élargis et voies à part, par exemple.

La ville a mis en place des pôles de mobilité qui relient différents modes de transport.

Montréal articule la mobilité durable à la gestion de la demande de véhicules privés grâce à des places de stationnement disponibles dans le centre-ville.

Montréal fait en outre figure de pionnière en matière d'électrification des transports collectifs. Elle est l’une des premières villes à avoir ajouté des autobus électriques à son parc, et ce, même si plusieurs autres villes se sont montrées hésitantes à le faire. Son objectif : n'acquérir que des autobus électriques d'ici 2025.

Montréal est signataire de la charte de Chicago sur le climat, qui exhorte les villes participantes à offrir à leurs résidents des options de transport collectif sécuritaires et accessibles.

« La Charte de Chicago exige que les administrations municipales investissent dans leurs réseaux de transport en commun et dans leur flotte de véhicules afin de réduire leur empreinte carbone. Nous sommes donc fermement engagés à respecter notre parole, à être proactifs et à assurer aux générations futures une meilleure qualité de l’air », a affirmé Valérie Plante. .

Les foyers à bois sont la première source de pollution aux particules fines de Montréal derrière les émissions dues aux véhicules, d’où le règlement strict adopté en octobre de l’année dernière sur la combustion de biomasse dans les foyers. Désormais, seuls les poêles et les foyers bénéficiant d’une certification et n’émettant pas plus de XNUMX grammes de particules fines par heure sont autorisés.

Après les émissions des véhicules, le chauffage au bois constituait la source la plus importante d’émission de particules fines à Montréal, ce qui a amené la Ville à adopter en octobre 2018 un règlement strict sur la combustion de biomasse dans les résidences. En vertu de ce règlement, seuls les appareils ou les foyers certifiés émettant moins de 2,5 grammes de particules fines par heure sont autorisés.

La municipalité s’emploie également à atteindre la neutralité carbone dans le secteur du bâtiment. En 2018, la ville s’est engagée à adopter un règlement ou des politiques de planification visant la neutralité carbone du bâtiment d’ici à 2030 pour toutes les nouvelles constructions, puis à étendre ce principe à tous les bâtiments à l’horizon 2050.

Cette décision a été prise dans le cadre des efforts pour mettre en œuvre la déclaration sur la neutralité carbone des bâtiments prise lors du <a href="https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/organisation/affaires-internationales/partenariats-organisations/coalition-climat-air-pur.html">Sommet mondial sur l’action climatique</a>, que la ville a soutenu.

Afin de réduire la pollution de l’air, la ville met également l’accent sur la gestion efficace et innovante des déchets solides et sur l’adoption d’un <a href="http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/docs/PAGE/d_durable_fr/MEDIA/DOCUMENTS/LE_SENTIER_URBAIN.PDF">plan d’écologisation</a> impliquant le déploiement un corridor vert pour lutter contre les îlots de chaleur.

La municipalité de Montréal s’emploie également à sensibiliser la population à la qualité de l’air en diffusant des informations par les réseaux sociaux et son site Internet, ainsi qu’à encourager les actions et les changements de comportement des habitants en faveur d’une meilleure qualité de l’air.

« La qualité de l’air est l’affaire de tous les Montréalais et de toutes Les Montréalaises », estime Valérie Plante. « Bien que la situation s’améliore aux quatre coins de l’île, tous les quartiers et tous les ménages ont encore un rôle à jouer dans la diminution de la pollution atmosphérique, ne serait-ce que par leur choix de moyen de locomotion ou le verdissement de leurs rues. »

La qualité de l’air à Montréal ne cesse de s’améliorer, prouvant que les mesures prises portent leurs fruits.

Entre 2009 et 2016, le taux de particules fines (PM38) présentes dans l’air a diminué de 2.5 %.

De 2000 à 2016, le taux de dioxyde d’azote a baissé de 43 %, le taux de monoxyde de carbone de 53 %, le taux de dioxyde de souffre de 81 %, le taux le sulfure d’hydrogène de 75 %, le taux d’oxyde d’azote a reculé de 77 % et le taux de benzène a chuté de 90 %.

Ce sont les données les plus récentes. Depuis plus de 50 ans, en effet, la ville de Montréal mesure la qualité de l’air grâce à 15 stations d’échantillonnage stratégiquement positionnées dans l’agglomération montréalaise. Ces stations fonctionnent 24 heures/24 et toute l’année, et l’on peut consulter les données sur le site Internet de la Ville.

Ces données confirment aussi le rôle de Montréal comme partenaire dans le cadre du programme <a href="https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/info-smog.html">Info-Smog</a>, donc la ville est partenaire, et qui publie un bulletin quotidien de la qualité de l’air à destination de la population.

Le réseau BreatheLife se félicite de la participation de Montréal à sa campagne et aux efforts en faveur de la qualité de l’air, du climat et de la qualité de vie.

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