Mises à jour réseau / Bruxelles, Belgique / 2021-07-05

LES ZONES D’EUROPE OÙ L’AIR EST LE PLUS POLLUÉ

Le volume de particules fines en Europe a baissé au cours des dix dernières années, mais reste supérieur aux seuils recommandés.

Bruxelles, Belgique
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Les particules fines dans l’air urbain des pays d’Europe ont diminué au cours des dix dernières années. C’est une bonne nouvelle : les polluants de l’air, comme les particules fines, réduisent l’espérance de vie et peuvent aggraver diverses maladies chroniques respiratoires ou maladies cardiovasculaires.

La taux moyen annuel de particules fines (PM2.5) dans les zones urbaines de l’Union européenne (UE) s’élevait à 19.4 μm/m3. Il a baissé progressivement pour atteindre 2011 µm/m12.6 en 3, d’après les dernières données publiées par Eurostat, l’office de statistique de l’UE.

Si le taux de concentration dans l’air de ces polluants est inférieur aux seuils en matière de qualité de l’air, il existe toujours en Europe plusieurs zones où les valeurs dépassent en revanche les seuils en question. Et, malgré les améliorations, les niveaux observés en 2019 sont toujours supérieurs aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (10 µg/m3 par an en moyenne).

Effets de la pollution atmosphérique

une carte de l'europe montrant les différents niveaux de pollution de l'air
Parmi les États membres de l’UE, c’est dans les zones urbaines de la Bulgarie, de la Pologne, de la Roumanie et de la Croatie que les taux moyens annuels de concentration dans l’air de particules fines étaient les plus élevés.
Image : Eurostat

L'OMS estime que la pollution atmosphérique tue 7 millions de personnes dans le monde chaque année.

Les particules fines dont le diamètre est inférieur à 10 µm (PM10) peuvent pénétrer profondément dans les poumons, ce qui peut entraîner une inflammation et aggraver des problèmes cardiaques et pulmonaires préexistants.

Les plus petites particules – d’un diamètre inférieur à 2.5 µm (PM2.5) – peuvent aller encore plus loin dans les poumons et avoir des conséquences sanitaires encore plus sévères.

Zones urbaines fortement polluées

En Europe, les taux de concentration de PM2.5 les plus élevés sont enregistrés dans certaines zones urbaines de la Bulgarie (19.6 µg/m3), de la Pologne (19.3 µg/m3), de la Roumanie (16.4 µg/m3) et de la Croatie (16.0 µg/m3).

Les zones urbaines où les taux de concentration dans l’air de particules fines sont les plus faibles, et où l’air est le moins pollué, se trouent en Estonie (4.8 µg/m3), en Finlande (5.1 µg/m3) et en Suède (5.8 µg/m3).

un graphique montrant l'exposition aux particules de polluants atmosphériques à travers l'Europe
Des zones de très forte pollution atmosphérique subsistent
Image : Eurostat

Les conséquences de la pandémie de COVID-19

Dans certaines des plus grandes villes du monde, l’atmosphère était visiblement plus claire au cours des 18 mois qui se sont écoulés, en raison des confinements successifs.

La fermeture des usines et la réduction des vols et des véhicules en circulation ont eu des effets considérables. Les données enregistrées par le satellite Sentinel-5P de l’Agence spatiale européenne montrent qu’à la fin du mois de janvier et au début du mois de février 2020, les niveaux de dioxyde d'azote au-dessus des villes et des zones industrielles d’Europe étaient significativement plus faibles qu’en 2019.

Mais un an plus tard, alors que les mesures de confinement commençaient à être levées, la pollution atmosphérique était revenue aux niveaux antérieurs à la pandémie de COVID-XNUMX, d’après les données de ce même satellite.

Lors du Sommet du G2021 en juin 7, les dirigeants se sont engagés à intensifier leurs actions de lutte contre le changement climatique. Ils ont réitéré leur promesse de lever 100 milliards de dollars par an pour aider les pays les plus pauvres à réduire leurs émissions. Un accord a été trouvé pour mettre la biodiversité et l’environnement au cœur des plans de relance post-COVID-19.

Cet article a été publié pour la première fois sur le site du Forum économique mondial.