La campagne BreatheLife accueille Paris - BreatheLife2030
Mises à jour réseau / Paris, France / 2019-09-23

PARIS REJOINT LA CAMPAGNE BREATHELIFE

La Ville lumière s’attaque aux émissions dues au transport et s’emploie à autonomiser ses citoyens pour qu’ils prennent des décisions en faveur de l’atmosphère et de la santé

Paris, France
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Paris, la capitale française, où vivent 2.2 millions de personnes, vient de rejoindre la campagne BreatheLife.

La Ville lumière est encore une fois à l’avant-garde d’un mouvement européen – cette fois, un mouvement pour réduire l’exposition des citadinsà des émissions trop élevées de polluants dues au trafic routier, et notamment à l’azote et à son précurseur, le dioxyde d’azote.

De fait, le trafic routier est la principale source de pollution au dioxyde d’azote et aux particules fines (PM10 et PM2.5) dans la région du Grand Paris, avec une contribution faible, mais non négligeable du chauffage au bois dans des foyers ouverts.

Le plan d’ensemble à l’horizon 2030 prévoit l’interdiction progressive des véhicules autres que les véhicules électriques et à hydrogène dans les rues du Grand Paris.

Depuis le 1er juillet 2, les véhicules Diesel de norme Euro 8 ou Euro 8 sont déjà interdits entre 1 h 2017 et 3 h 2019 dans la zone à faibles émissions de la Métropole du Grand Paris – la première en France – et tous les véhicules Diesel de norme Euro XNUMX seront concernés à compter de XNUMX.

La ville a mis en place le certificat qualité de l’air (Crit’Air), un système permettant de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes.

La ville de Paris accorde également des primes pour aider les chauffeurs de taxi à passer à des véhicules plus écologiques, et subventionne l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques.

Si les véhicules polluants sont progressivement interdits, le transport non motorisé est encouragé : la municipalité accorde aux Parisiens des primes à hauteur de 600 euros pour acheter un nouveau vélo, un abonnement à un service de transport public ou pour s’inscrire à un dispositif de covoiturage s’ils se débarrassent de leur voiture ou motocyclette, et les petites entreprises peuvent bénéficier de subventions à hauteur de 9,000 XNUMX euros pour l’acquisition d’un camion ou d’un bus électrique.

La ville a peu à peu combiné ces mesures avec des signaux annonçant les étapes à venir, en élargissant les voies réservées aux bus et aux vélos, ainsi qu’en interdisant la circulation des voitures sur un axe majeur situé le long de la Seine.

Il est prévu de doubler le réseau cyclable, en le faisant passer de 700 kilomètres à 1,400 2020 kilomètres d’ici à XNUMX, pour une population qui utilise déjà beaucoup les vélos en libre-service pour se déplacer.

« Nous nous engageons à poursuivre la politique visant à réduire le trafic automobile et à développer d’autres modes de mobilité que la voiture, à mettre en place les infrastructures pour une mobilité sans émissions polluantes, à encourager la population à changer de mode de transport, ainsi qu’à interdire la circulation des véhicules Diesel dans Paris en 2024, explique la maire de Paris, Anne Hidalgo.

La réduction de la pollution atmosphérique et la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat vont de pair et ont des bénéfices considérables sur la santé publique et la qualité de vie dans notre ville : c’est pour cette raison que cette décision coule de sens, pour nous »

Les effets positifs sur la santé publique peuvent être très importants. En 2016, la municipalité de Paris a constaté que l’exposition à des taux de dioxyde d’azote et de PM1.4 supérieurs aux seuils européens pendant plus de 200,000 jours par an concernait respectivement 10 million et 35 2.5 habitants. On a également observé que l’ensemble de la population d’Île-de-France, dont Paris est la capitale, a été exposée à des taux annuels de PMXNUMX – le polluant atmosphérique dû au trafic le plus néfaste – dépassant les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé.

« Pour la mairie, la pollution de l’air représente un risque majeur pour la santé des individus, et des mesures doivent être prises à tous les niveaux de la société pour sensibiliser à ces problèmes et pour agir en faveur de la santé et du bien-être de tous », ajoute-t-elle.

Pour appuyer ces politiques, la ville met également l’accent sur la sensibilisation de la population par le biais de plusieurs événements réguliers, notamment Paris Respire, qui consiste à interdire la circulation des voitures dans le centre-ville le premier dimanche de chaque mois. La Journée sans voitures est désormais une manifestation annuelle visant à rendre les célèbres rues parisiennes aux piétons et aux personnes utilisant des moyens de transport non motorisés.

Les Parisiens sont régulièrement informés de la qualité de l’air par Airparif, qui assume cette responsabilité pour la région Île-de-France conformément à une loi prévoyant que le suivi de la qualité de l’air doit être réalisé par un organisme indépendant et à but non lucratif.

Régulièrement exposés à des « pics de pollution » saisonniers, les citoyens se sont du reste saisis de ces questions : ces dernières années, dans le cadre du budget participatif organisé par la municipalité, ils ont proposé de fournir à Airparif de nouveaux capteurs locaux ou portables pour mettre à disposition de l’organisme de nouvelles données locales sur la pollution atmosphérique.

Par ailleurs, ils sont incités à trouver des solutions : Airparif coopère avec la ville de Paris, la Métropole du Grand Paris et la région Île-de-France dans le cadre du projet AirLAB, un incubateur de solutions innovantes pour la qualité de l’air, qui lie des start-up, de grandes entreprises, des instituts de recherche et des responsables publics en vue de trouver des solutions à la pollution atmosphérique.

En rejoignant la campagne BreatheLife, la ville de Paris apporte des mesures futures ou actuelles courageuses et des enseignements sur les actions pour améliorer la qualité de l’air qui pourraient servir à d’autres villes également.

Suivez les efforts de Paris en faveur d’un air propre ici.