Mises à jour du réseau / Brésil / 2024-05-30

Le Brésil approuve le système national de gestion de la qualité de l'air (MonitoAr) :

Le Brésil intensifie ses efforts pour améliorer la gestion de la qualité de l’air, reconnaissant ses effets néfastes sur la santé publique, l’environnement et l’économie.

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La pollution de l’air, un contributeur majeur aux maladies respiratoires et aux hospitalisations, entraîne également des dépenses importantes pour l’État en raison de l’augmentation des besoins en soins de santé et du coût des médicaments. Au-delà de la santé, elle endommage les infrastructures par la corrosion des matériaux et affecte l’écosystème par les pluies acides et la visibilité réduite.

Le Conseil national de l'environnement (Conama) joue un rôle central dans la régulation de la qualité de l'air au Brésil. Les principales législations comprennent la résolution Conama n° 5/1989, qui a inauguré le Programme national de contrôle de la qualité de l'air (Pronar), et la résolution Conama n° 491/2018, qui établit les normes nationales de qualité de l'air. De plus, Conama a établi des limites d'émission pour les sources fixes et mobiles.

La réalité actuelle au Brésil illustre l’ampleur du défi auquel nous sommes confrontés et les impacts causés par la pollution. L’agenda de la qualité de l’air exige une coordination interétatique. Face à l'ampleur des défis liés à la pollution, le ministère de l'Environnement et du Changement climatique (MMA) mène des initiatives visant à améliorer les réseaux de surveillance de la qualité de l'air à travers le pays. Cet effort fédéral, en collaboration avec les gouvernements des États et des municipalités, vise à assurer un développement socio-économique durable sans compromettre la sécurité environnementale.

Un pas important dans cette direction est le système national de gestion de la qualité de l'air (MonitoAr), récemment approuvé, mis en œuvre et maintenu par le MMA. MonitoAr fournit des informations en temps réel sur la qualité de l'air au public et aux responsables de l'État, facilitant ainsi une prise de décision éclairée et des réponses immédiates aux niveaux de pollution.

La politique nationale décrit des mesures essentielles, telles que la fixation de limites maximales d'émissions atmosphériques, la tenue d'inventaires détaillés des émissions et l'adoption de normes rigoureuses de qualité de l'air et de protocoles de surveillance. En outre, il appelle à la création de plans sectoriels ciblant le contrôle de la pollution à travers diverses sources d'émission.

La politique récemment approuvée permettra de progresser dans des actions fondamentales, parmi lesquelles nous soulignons la prévention, la vision systémique, le développement durable, la préservation de la santé publique, le bien-être et la qualité de l'environnement pour les générations présentes et futures, objectifs de la loi.

Pour plus d’informations sur la qualité de l’air des travaux du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, cliquez sur ici.